Pourquoi le restaurant DCP à Saint-Gilles fait parler de lui
À La Réunion, les bonnes adresses de poisson ne manquent pas. Mais il y a des lieux qui se détachent nettement du lot, et le restaurant DCP à Saint-Gilles fait clairement partie de cette catégorie. Si vous cherchez du poisson ultra frais, cuisiné sans chichi mais avec une vraie maîtrise, c’est une escale quasi obligatoire.
Situé sur le front de mer de Saint-Gilles-les-Bains, le DCP (pour Dispositif de Concentration de Poissons, on y revient juste après) est devenu une référence pour les amateurs de produits de la mer. On vient ici pour :
- La fraîcheur spectaculaire du poisson, souvent pêché le jour même.
- Les portions généreuses, à la réunionnaise.
- L’ambiance simple, conviviale, sans prétention.
- La vue, l’air marin et ce petit goût de vacances, même quand on est local.
Si vous êtes en voyage sur l’île ou que vous habitez sur la côte Ouest, c’est typiquement le genre de table qui peut transformer un simple déjeuner en vrai moment d’évasion.
Le concept DCP : pourquoi le poisson y est si frais
Derrière le nom un peu mystérieux de “DCP” se cache une réalité très concrète pour les amateurs de poisson : la source d’approvisionnement.
Un DCP, c’est un Dispositif de Concentration de Poissons, une structure flottante ancrée en mer qui attire les poissons pélagiques (thon, dorade coryphène, espadon, etc.). À La Réunion, ces DCP sont très utilisés par les pêcheurs locaux.
Le restaurant DCP n’a pas choisi ce nom par hasard :
- Il travaille en circuit court avec les pêcheurs, souvent les mêmes bateaux, depuis des années.
- Les poissons proposés à la carte tournent en fonction des retours de pêche : pas de liste fixe interminable, mais une sélection limitée et ultra fraîche.
- On est loin du poisson surgelé ou transporté sur des milliers de kilomètres : ici, c’est du très local, très marin, très direct.
Résultat : quand vous commandez un tartare de thon ou un carpaccio de marlin, vous sentez immédiatement la différence. La texture est ferme mais fondante, les saveurs sont nettes, sans odeur forte ou dérangeante. C’est ce qu’on attend d’un poisson vraiment frais… et c’est ce que beaucoup de restaurants promettent sans toujours le tenir.
Ambiance et cadre : un esprit “bord de mer” assumé
Si vous cherchez une table étoilée guindée avec nappes blanches amidonnées, passez votre chemin. Le DCP joue dans un autre registre : celui de la brasserie de bord de mer où l’on se sent vite à l’aise.
Le cadre, c’est :
- Une salle simple, parfois un peu animée (surtout le week-end ou en soirée).
- Des tables rapprochées : parfait pour sentir vivre le restaurant, moins pour les grandes confidences.
- Une déco sans excès, plutôt tournée vers l’utile que le superflu.
- Une atmosphère conviviale, avec un service efficace, direct, souvent souriant.
On est clairement du côté “authentique” plutôt que “instagrammable parfait”. C’est un bon point : ici, l’effort est mis dans l’assiette, pas dans le show.
Astuce : si vous voulez profiter de la lumière de fin de journée sur Saint-Gilles, visez un service du soir assez tôt. La côte ouest offre souvent de superbes couchers de soleil, parfaits pour accompagner un bon plat de poisson.
Que manger au DCP : les incontournables à tester
La carte évolue en fonction des arrivages, mais plusieurs catégories de plats reviennent régulièrement et méritent largement le détour.
Les crus et marinés : le royaume du poisson ultra frais
Pour mesurer la qualité d’un restaurant de poisson, rien de tel que de le tester sur les préparations crues. Au DCP, c’est clairement un point fort.
- Tartare de thon : souvent servi en grosse portion, coupé au couteau, assaisonné juste ce qu’il faut (citron, huile, aromates). Idéal si vous aimez le poisson brut mais bien relevé.
- Carpaccio de marlin ou de thon : tranché fin, avec une touche d’huile d’olive, parfois quelques épices ou herbes, souvent accompagné de crudités ou d’une petite salade.
- Poisson mariné façon créole : selon les jours, variantes avec du gingembre, du piment, de la coriandre… Parfait pour découvrir une approche plus locale du cru.
Ce sont des plats que l’on peut partager à deux en entrée, ou prendre en plat unique si l’on n’a pas une énorme faim mais envie de qualité plutôt que quantité.
Les poissons grillés : simple, précis et généreux
Autre gros point fort du DCP : les grillades. Là encore, la force de l’adresse, c’est de ne pas trop en faire. Un bon produit, une bonne cuisson, un assaisonnement juste, et ça suffit.
- Espadon grillé : si vous l’avez seulement connu sec et trop cuit ailleurs, préparez-vous à réviser votre jugement. Ici, la cuisson est généralement maîtrisée : juste nacré à cœur, bien marqué à l’extérieur.
- Dorade ou capitaine grillé : poissons entiers ou en pavés selon l’arrivage, avec souvent une garniture simple (riz, frites, salade). On vient pour le poisson, pas pour la déco de l’assiette.
- Thon mi-cuit : l’un des tests les plus exigeants en cuisine. Quand c’est réussi, l’extérieur est saisi, l’intérieur reste presque cru. Au DCP, c’est très souvent bien exécuté.
Le petit plus : les sauces maison proposées en accompagnement, souvent au beurre, au citron, parfois avec une touche épicée. L’idée reste de ne pas masquer le goût du poisson, mais de l’accompagner.
Plats cuisinés et spécialités locales
Le DCP n’est pas uniquement un temple du “poisson grillé + riz”. Vous trouverez aussi quelques préparations plus travaillées, selon l’humeur du chef et la saison.
- Cari de poisson : un classique réunionnais, toujours agréable à tester dans une bonne adresse. Poisson mijoté dans une sauce tomate épicée (mais pas forcément très forte), servi avec riz, grains, et parfois rougail.
- Poisson sauce vanille : une spécialité de l’île qui surprend souvent les visiteurs, avec une sauce douce, parfumée, qui fonctionne très bien avec certains poissons blancs.
- Assiettes découvertes : parfois, des formules combinent plusieurs préparations (cru + grillé par exemple). Pratique si vous êtes indécis ou curieux.
Pour ceux qui ne mangent pas de poisson, il y a généralement quelques alternatives (viande, salades). Mais soyons honnêtes : venir au DCP pour éviter le poisson, c’est un peu comme aller à Cilaos sans regarder les montagnes.
Portions, prix et rapport qualité-prix
Un détail qui a son importance : les portions sont généreuses. Ce n’est pas l’endroit où vous sortirez en ayant encore faim, surtout si vous avez pris une entrée et un plat.
Côté tarifs, on est sur un niveau cohérent avec la réputation et la localisation :
- Entrées de poissons crus ou marinés : prix en général raisonnables au vu de la qualité et de la fraîcheur.
- Plats grillés : dans la moyenne haute de l’île, mais les portions et le produit justifient l’addition.
- Formules ou menus (quand proposés) : souvent intéressants si vous souhaitez entrée + plat.
Le rapport qualité-prix est donc très bon si vous venez précisément pour ce que le DCP sait faire de mieux : du poisson frais, bien préparé, en bonne quantité. Si vous comparez à des brasseries plus touristiques qui servent du poisson surgelé au même prix, le choix est vite fait.
Quand y aller et comment optimiser sa visite
DCP est une adresse connue, et comme toute bonne adresse réunionnaise, elle peut vite afficher complet. Quelques conseils pratiques pour profiter au mieux de votre passage.
Réservation ou pas ?
Si vous venez :
- En haute saison (vacances scolaires, été austral), la réservation est plus que recommandée, surtout le soir.
- Le week-end, anticipez : les Réunionnais sortent beaucoup en famille ou entre amis.
- En semaine à midi, vous pouvez parfois tenter votre chance sans réservation, mais mieux vaut appeler un peu avant.
La salle n’est pas extensible à l’infini, et le succès du lieu fait que les tables partent vite.
Midi ou soir ?
Les deux options se défendent :
- Le midi : parfait pour enchaîner avec une balade sur le port, une baignade à l’Ermitage ou un tour dans les environs de Saint-Gilles. Lumière agréable, ambiance un peu plus calme.
- Le soir : idéal pour profiter de la douceur du climat de la côte ouest. Ambiance plus animée, parfois plus bruyante, mais très conviviale.
Si vous êtes du genre à apprécier le poisson cru au déjeuner et un bon plat chaud le soir, vous pouvez même envisager d’y revenir deux fois pendant votre séjour. Votre estomac validera probablement cette idée.
Avec qui y aller ?
Le DCP s’adapte bien à plusieurs profils :
- En couple : pour un dîner sans chichi mais avec une vraie identité culinaire.
- Entre amis : idéal pour partager plusieurs entrées de poissons crus et comparer les plats grillés.
- En famille : les portions généreuses et l’ambiance détendue plaisent généralement à tout le monde.
Si vous voyagez avec des personnes qui n’aiment pas le poisson, vérifiez simplement la carte du moment pour être sûr qu’elles trouveront leur bonheur. Mais globalement, c’est avant tout une adresse pour ceux qui aiment vraiment la mer dans l’assiette.
Et la question du durable : peut-on manger du poisson sans culpabiliser ?
Manger du poisson en 2025, ce n’est plus anodin. Entre surpêche, espèces menacées et transports longue distance, beaucoup de voyageurs se posent (à juste titre) des questions.
Au DCP, sans être un restaurant militant, la démarche est plutôt rassurante :
- Approvisionnement local via les pêcheurs réunionnais.
- Poissons pélagiques (thon, espadon, dorade coryphène, etc.), généralement mieux gérés que certaines espèces de fond.
- Carte qui évolue selon les saisons et les arrivages, ce qui limite les excès.
Vous pouvez aussi, de votre côté, faire quelques choix responsables :
- Privilégier les espèces abondantes plutôt que les plus menacées.
- Éviter de systématiquement demander les gros prédateurs si d’autres options sont dispo.
- Ne pas sur-commander “pour goûter” et laisser la moitié dans l’assiette.
Manger du poisson durablement, ce n’est pas arrêter d’aller au restaurant, mais choisir des adresses qui travaillent avec des circuits courts et adapter un peu sa consommation. DCP coche déjà une bonne partie des cases.
Autres idées d’évasion autour de Saint-Gilles après (ou avant) le DCP
Parce qu’on est sur un blog de loisirs et d’évasion, difficile de parler de DCP sans évoquer ce qu’il y a autour. Une bonne table, c’est encore mieux quand elle s’inscrit dans une journée réussie.
Autour de Saint-Gilles-les-Bains, vous pouvez par exemple :
- Plage de l’Ermitage : lagon protégé, parfait pour se baigner tranquillement avant un bon repas.
- Balade sur le port de Saint-Gilles : observer les bateaux, regarder les retours de pêche, ou simplement prendre l’air marin.
- Marchés locaux : dénicher des épices, des fruits tropicaux ou des produits artisanaux pour prolonger l’expérience culinaire chez vous.
li>Sortie en mer : selon la saison, vous pouvez tenter une sortie d’observation des baleines (de juin à octobre environ) ou des dauphins.
Le combo parfait ? Une matinée de snorkeling dans le lagon, un déjeuner au DCP pour recharger les batteries, puis une balade au coucher du soleil le long du littoral. Simple, mais terriblement efficace pour décrocher du quotidien.
Faut-il absolument passer par DCP si on aime le poisson à La Réunion ?
La Réunion regorge de bonnes tables, surtout sur la côte ouest. Mais DCP à Saint-Gilles s’impose clairement comme l’un des meilleurs choix pour les amateurs de poisson ultra frais.
Entre la qualité de l’approvisionnement, la maîtrise des cuissons, la générosité des assiettes et l’ambiance décontractée, le restaurant coche pratiquement toutes les cases :
- Vous aimez le poisson cru : vous aurez de quoi faire, et vous sentirez vraiment la différence de fraîcheur.
- Vous préférez le grillé : maîtrisé, savoureux, sans artifices inutiles.
- Vous cherchez un lieu vivant sans être tape-à-l’œil : vous êtes au bon endroit.
En résumé, si vous ne devez choisir qu’un seul restaurant de poisson sur l’île de La Réunion, DCP Saint-Gilles mérite très largement sa place en haut de la liste. Et si vous en choisissez plusieurs, il a toute sa place dans votre petit tour gastronomique de l’île.
Préparez juste votre appétit… et pensez à réserver.

